Les nuages sont souvent prétexte à imaginer des formes humaines ou animales. Ici un cheval qui se cabre, ici une sorcière… pures illusions créées par notre cerveau, notre imagination. On parle de paréidolie. La faculté d’associer un stimulus visuel à une forme familière dans un paysage, un nuage, de la fumée, une tache d’encre…
Robert Rocchi se prête à ce jeu en photographie depuis 5-6 ans sur les plages de Camargue. En balade, le photographe est attentif à ce qui l’entoure et cherche l’image qui déclenchera une histoire. « Il y a quantité de chose à voir, à ressentir ».
Des algues qui sèchent, des dessins formés par le sable, le moindre détail qui parait banal devient du rêve. Derrière ces clichés, il n’y a aucune mise en scène, Robert photographie ces détails de la nature et imagine une histoire. Professeur de lettres à la retraite, ses clichés lui évoquent parfois des références à la littérature, comme un poème de Rimbaud. Il y a aussi ce coquillage à demi enfoui dans le sable rappelant l’oreille cassée de Van Gogh, ou des algues blanches qui ressemblent à un fantôme…
Cette série de photographie est propice à l’imaginaire, au rêve. Pour chaque cliché, une multitude d’histoires émanent, chacun d’entre nous aura son histoire ! Que voyez-vous dans ces deux photos qui entourent le photographe ?
Entrée libre, jusqu’au 30 août. 10-18h30. Salle Van Gogh.


